Évolutions et Futurs du Réseau Internet Mise à jour : Oct. 1996 |
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Aux États unis comme en France, Internet annonce
et matérialise
déjà aujourd'hui ces
autoroutes de l'information,
métaphore que l'on doit au Vice Président
américain
Al Gore. Ses visions s'articulaient autour de la création d'une nouvelle infrastructure de communication, des artères de circulation de données à très hautes vitesses, qui devaient permettre des applications et services facturables, notamment la vidéo interactive. Les visions d'Al Gore, ont été servies par la maturité du réseau Internet, sorti après 1990 d'une utilisation strictement scientifique ou universitaire, doté d'applications performantes. Son ouverture au grand public, et sa médiatisation à l'excès... ont concrétisé immédiatement l'effervescence autour des projets d'Autoroutes de l'Information'. Mieux, il en est devenu le laboratoire d'expérimentations permanent : les services d'informations sont aujurd'hui bien réels, et leur nombre ne fait que de croître. |
En France |
En France, l'État est initiateur d'un programme de consultations et de sélection de projets. Signalons l'un d'entre eux, Inforoute, plateforme d'utilisation et de creation de services autour du réseau Internet. |
Autoroutes de l'Information & Internet |
Le concept
est devenu réalité avant même que
le premier
câble officiel n'en soit posé!
Si aujourd'hui encore, la structure actuelle d'Internet, composée de multiples réseaux informatique, est encore disparate (Un utilisateur se connectant d'une machine à une autre emprunte sans le savoir des réseaux a faible, moyenne et grande vitesse, se connectant successivement entre l'origine de la connexion et sa destination finale), le véritable projet des autoroutes de l'information consiste maintenant dans cette adaptation du réseau à ce traffic planétaire et à ses nouveaux consommateurs. La réflexion porte donc autant sur les infrastructures que sur les interfaces d'accès aux informations.
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Évolutions Technologiques |
L'évolution des technologies, et leur diffusion,sont considérablement activés par la croissance du réseau Internet, et par l'apparition de nouveaux consommateurs: grand public et professionnels. l'évolution du parc de machines et des taux d'équipements permet de comprendre une évolution réelle, malgré les coûts encore important des équipements. Plus puissants, équipés plus systématiquement du modem nécessaire à la communication, d'un CD-ROM (autorisant des connexion 'mixtes' -internet + contenus sur le CD -), ils sont indispensable à l'accès du réseau. L'outil de travail bureautique et ludique acquiert une diffusion de masse. |
A vrai dire, l'idée initiale des 'autoroutes
de l'information' est cette infrastructure de communication de programmes
audiovisuels. Il s'agissait de prolonger et de renforcer les réseaux
cablées. Cela faisait donc une hypothsèe technolologique
construite autour du téléviseur (cable - tv - cd video
- informatique), auquel s'ajoutaient les applications télématiques
et domotiques. En chemin, la réalité d'Internet, réseau d'information, déjà cappable d'adresser et de router des paquets de données, déjà transmetteur de sons et d'images (fut-ce à vitesse réduite...) a modifié, ou complété ce schéma. Internet, apporteur d'informations et bientôt de programmes, sons et images, rencontre l'informatique, comme lieu et moyen de traitement d'information, instrument de restitution et de stockage de l'information. A terme, le modèle d'utilisation deviendra cependant moins informatique qu'applicatif pour le grand public, gagnant en facilité d'utilisation. Des interfaces de consultations simplifiées, un terminal domestique dédié, qui donne accès en permanence ou instantanément au réseau pour accéder à l'ensemble des services commerciaux, culturels, personnels (banques, supermarché, télévision, fichiers personnels, jeux, musique...)...
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De la "Top Box" au Network Computer
Le débat, industriel, s'est beaucoup
focalisé sur la question de la "Top Box" : quel sera (demain)
le poste de
consultation des nouveaux services à valeur ajoutées,
notamment pour le particulier? En clair, mettra t'on un micro ordinateur
dans la television ou le contraire? Programmes vidéos et
services, ou services d'informations y compris programmes audio-visuels?
L'enjeu est industriel, le renouvellement des équipements
domestiques, et marquera en profondeur la réflexion sur
les services d'informations culturels et les modes de consultation, de consommation grand-public.
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Né en 1995, le concept du Network Computer ou Terminal WEB implique tous lees acteurs industriels (Providers, Fabriquants Electronique grand-Public, Constucteurs informatiques, Logiciel, opérateurs télécoms...). Les Business Units de l'Internet, chez les constructeurs traditionnels
(DEC, Oracle, IBM) et les nouveaux entrants telecom (ATT) ou logiciels (Netscape, Miscrosoft) ont pris une part active dans le co-développement
et la spécification de ces nouveaux horizons, concevant notamment
les Terminaux Web et serveurs de demain...
L'enjeu : automatiser, démocratiser
et simplifier l'accès; au réseau permet d'atteindre un marché de masse.
Solution : un périphérique économique, prête à brancher! Une sorte de "Minitel Web" ou de super "Décodeur" TV/Cable..
Quelle que soit cette 'top-box', elle ne se définira et ne fidélisera que par rapport à l'ensemble des contenus et services qu'elle véhiculera, en complémentarité ou en complément des biens et services, culturels tout d'abords, consommables ensuite.
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Ces viteses sont notamment a mettre en relation avec le développement rapide de moyens de commerce électronique, et bientôt de services 'pay per view' ou 'media on demand', notamment transmissions video, télé-achat de CD-Audios, programmmes, séquences numériques... En attendant l'Internet par satellite. De telles vitesses de transmission autorisent de nouveaux types de services, affranchissant l'Internet, et le WEB de son défaut de jeunesse, la lenteur du réseau, le dotant d'une richesse de présentation et d'animations qui le rendra comparable à aux CD-ROMs... Nous allons certainement vers les 'CD ROMS en ligne' alors..
Internet
et ses frères |
Satellite et RTC
: L'alternative En 1996, MDS et ASI ont réalisé les premiers raccordements professionnels vers lle réseau Internet, sans câble à un débit de 34 Mb/s. Ce très hauts débits, une solution de connexion permanente au réseau, et une desserte régionale (Autour de Lyon (60 km de rayon) semblent prometteurs. (Ces pistes de développement rejoignent celles des liaisons Satellites en direct(voir PC Direct).
Destiné aux entreprises, et dans
l'avenir également
aux particuliers, ce schéma peut permettre de bénéficier
d'une
connexion permanente très rapide, pour un coût
plus
faible que les solutions par câble, particulièrement
dans des régions non-cablées. Le système est
basé sur l'Hypercable,
une
innovation de la société MDS Lyon ; l'Hypercable
permet
la distribution de plus de 1.000 canaux numériques
(TV, data,
...), sans câble sur des distances de plus de
60 km, par un
signal transmis par émetteur omnidirectionnel de faible puissance,
à partir du fournisseur d'accès
Internet. Lors d'une consultation WEB, ou pour tout mécanismes d'émission, le transfert des données émises s'effectue par une connexion RTC, Numéris ou éventuellement par radio point à point 2 Mb/s. Le système repose donc sur la combinaison de ces deux mécanismes de transferts de données, qui doivent être parfaitement synchrônes pour que la communication soit transparente. |
La sécurité |
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Marchés et Acteurs Economiques |
Le réseau informatique est aujourd'hui
banalisé, vulgarisé, modernisé, et s'adapte
sur le plan technique et sur le plan économique aux enjeu
de création de contenus et de services à valeur ajoutés.
La promesse d'un immense marché, véritable relais des activités traditionnelles, est annoncée par des manoeuvres industrielles rapprochant les acteurs majeurs de l'industrie informatique, des télécommunications des industries du cinéma et de l'édition. Le 8 fevrier 1996, aux États-Unis, le Telecommunication Act, autorise les opérateurs américains a opérer les fusions et rapprochements nécessaires au développement de ces marchés. Il consacre un démantèlement complet du marché des télécoms américaines. Aujourd'hui, au delà de ces promesses technologiques et culturelles, l'immense feu d'artifices de services et de contenus destiné au grand public, quel est déjà le marché de ces technologies, ainsi que des 'multimédia' en général? |
Consommateurs |
Les utilisateurs
: 40 à 50 millions d'utilisateurs se sont raccordés
au réseau dans le monde.
Ils recherchent désormaisun
des services, locaux et personalisés (services d'information,
de télé-achat, d'informations de proximité)
même si le mirage de l'information du monde joue également.
En France, le marché potentiel immédiat est sans doute de 6 à 8 millions d'abonnés à à de tels services ou à des providers locaux (actuellement 50.000 en Franceà) compte tenu d'un parc de 5.5 millions de micro-ordinateurs personnels en France. (69% professionnels/31% particuliers). L'activité de commerce éléctronique, prolongement du télé-achat dans des biens matériels ou culturels (films, enregistrements musicaux...) se fondera sur ce marché de consommateur.
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Editeurs et Opérateurs |
De nombreuses mutations économiques
et industrielles accompagnent la croissance.
Services en Lignes : marché d'accès avant d'être marché de services.Le marché des services en lignes, longtemps monopolisé par Compuserve (4.3 million d'utilisateurs dans le monde, 430 000 nouveaux abonnés sur la fin de l'année 1995..., 600 000 abonnés en Europe...) , América Online (5 million d'abonnés), commerciaux, ou par des milliers de BBS hors circuits économiques explose littéralement, et les fusions-scissions (Matra-Hachette, Grolier, Bertelsman), fillialisation (AOL, Compuserve), les développement de nouveaux services... accompagnent la croissance d'Internet.Or, le marché des services en lignes, Internet ou traditionnels, reste encore aujourd'hui marché de conquête, de prestations d'accès. Aux investissements en production de contenu, s'ajoute le poids d'investissements techniques. L'ensemble subit la baisse générales des prix dans un marché fortement concurrentiel, en attendant une segmentation plus netteentre les l'activité d'accès, et les services de contenus. A terme, les prix de vente, étalés entre 50 et 150 F/mois, rémunère (mal) des services qui doivent tous miser sur la qualité d'accès, le support, des politiques de contenus et des instruments de fidélisations... et prendre aujourd'hui des positions de marché. A terme, l'action commerciale, la publicité, et des mécanismes de télé-paiements à l'acte ou sur des achats de biens et services via le réseau doivent rentabiliser ces investissements.
Réseaux et TélécommunicationsLa multiplication des réseaux d'accès met en scène de nouveaux acteurs. Les traditionnels distributeurs d'eaux sont devenus canaux de distribution des informations, réseaux du cables ou de la téléphonie mobile. La dérégulation des télécommunications amène les fournisseurs de réseau téléphonique à intégrer toutes les dimmensions des réseaux d'information. AT&T, France Telecom, Deutsch telekom... pour n'en citer que quelques uns... Parions également sur l'arrivée prochaine sur ces marchés des transporteurs nationaux et régionaux, les réseaux de distributions, les médias, for de leur équipement et de leur connectivité interne, de leur réelle présence commerciale sur l'ensemble du territoire. Demain, NRJ, Carrefour et la SNCF intégrateurs/vendeurs de services sur Internet? Pourquoi pas... Ingénierie LogicielleL'ensemble des acteurs informatique lutte sur le terrain des interfaces: AOL, Compuserve, Netscape, SpyGlass, Mosaic... sans toutefois prendre d'avantages définitifs. Microsoft tente également d'imposer son Navigateur également. L'activité de service nouvelle, autour de la création de serveurs WEB est en plein essor, à l'instar de la croissance des service PAO il y a quelques années. De la plaquette d'information sur le WEB au conseil stratégique... tous les coûts sont permis... |
Les tarifs d'accès au monde Internet,
en général, et au World Wide Web
ont considérablement
baissé.
Entre 1995 et 1996, la connexion dial-up est passées
de 500 à 100 F environ. De nombreuses offres à prix
cassées, (de 50 à 80 francs) sont également
apparues, avec la multiplication des opérateurs
d'accès et de services en lignes. Ces tarifs de connexion sont très proches de ceux pratiqués aux États Unis (de 10$ le mois d'essai à 19$ par mois...). Il faut d'ailleurs y noter la place importante des offres facturées au nombre d'heures consommées. En France, comme aux États Unis, plusieurs nouveaux modèles de facturation apparaissent, pour faire face à la concurrence agressive (voire destructive) des opérateurs entre eux et le nombre d'abonnnés croissant:
Pour l'entreprise : lignes louées. A partir de 2500 F par mois, pour une liaison à partir de 64kbs. A ce coût, s'ajoute celui perçu par le fournisseur d'accès au réseau Internet. Le KiosqueLa France a vécu avec le kiosque télématique un modèle unique, basé sur une tarification unique des communications téléphoniques, à Paris comme en région. Cette facilité a permi d'offrir à l'ensemble du pays l'accès aux services d'informations, notamment télétel. Outre cet accès, France Telecom gérait les ascpects liés à la facturation et au recouvrement. Enfin, ce modèle a permi le développement du commerce élèctronique. Il faut par contre prévoir dès maintenant que l'Information, elle même, sera de moins en moins gratuite, au fur et à mesure que les serveurs Web, à usage commercial, prendront le pas sur ceux des universités. Déjà le commerce sur le Web s'annonce, avec de nouvelles fonctionnalités en authentification et en autorisation, dont seront dotés les clients Mosaic/Netscape tout comme les serveurs Web.
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L'évolution des Interfaces et des Contenus |
Avec les releases de Netscape 2, de Java, les Applets sur Netscape, les fonctionalités du Navigateur Internet Microsoft ajoutent au WEB des fonctionalités nouvelles, permettant notamment
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